Intervention de Claude Raynal

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 3 juillet 2019 à 9h05
Audition de Mme Stéphane Pallez candidate proposée par le président de la république aux fonctions de présidente-directrice générale de la française des jeux

Photo de Claude RaynalClaude Raynal :

Merci de votre présentation. Il était intéressant d'avoir un point d'étape sur la Française des jeux. Ce projet de privatisation me pose toujours quelques difficultés. La comparaison entre l'éthique et le profit est un vrai sujet, qui se pose avec plus d'acuité encore quand il s'agit de faire entrer des acteurs privés au capital. Par nature, les acteurs privés veulent augmenter les profits. Dans le cadre de votre entreprise, il s'agira alors de chercher de nouveaux joueurs et d'augmenter la dépendance - sans vouloir être trop affirmatif, c'est en tout cas un risque.

Pour reprendre une citation du XVIIIe siècle, « les vices privés font la vertu publique ». Avec la privatisation, n'y a-t-il pas un risque que les vices privés s'accroissent ?

Vous avez parlé de la régulation. Pour réguler au mieux, n'avait-on pas une super formule ? Quand on est le patron, on régule comme on veut. En quoi la privatisation constitue-t-elle un plus ? Pour l'État, il s'agit de récupérer des moyens financiers. Mais qu'en est-il pour l'entreprise ?

Enfin, que pensez-vous des loot boxes, ces objets que l'on peut acheter en ligne dans les jeux ? Cette pratique est interdite en Belgique. La Française des jeux doit-elle investir dans ce secteur ou l'État français doit-il interdire ces ventes ?

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