Le premier élément est la sensibilisation sur l'aléa climatique. Nos chaînes La 1ère sont les premières sentinelles de l'évolution climatique, de la montée des eaux ; le deuxième est d'insister sur le dispositif mondial dont nous disposons ; le troisième est de rappeler que ce dispositif a une tête, à Malakoff. Il faut sauvegarder l'ensemble.
L'idée force, c'est le numérique. Il faut investir dans le numérique. On n'efface pas une chaîne qui a une telle répercussion sur la vie des gens. N'oublions pas également que l'impact économique de France Ô est important. Il y a tout un tissu économique qui est irrigué. Les régions participent aussi à l'économie numérique. Tous les territoires des outre-mer sont dotés aujourd'hui de bureaux d'aide au développement numérique. Le poids de votre rapport et le lobbying des régions devraient amener le Gouvernement à prendre conscience que les outre-mer ne représentent pas seulement 3,5 % de la population, mais sont aussi porteurs de cultures parce que nos histoires sont plurielles et que nous faisons partie de l'histoire de la France.
On nous disait qu'après les présidents Mitterrand et Chirac la sensibilisation aux outre-mer diminuerait. Nous le ressentons tous les jours. Aujourd'hui, cette liaison a un peu disparu parce qu'il y a tellement de problèmes dans l'hexagone que ceux des outre-mer, si lointains, passent en arrière-plan. Les Français originaires des outre-mer s'intègrent sans difficulté, ils participent à la vie de la Nation ; leurs lieux d'expression privilégiés sont la télévision, la radio. Prenons donc les moyens de gagner la bataille du numérique. Nous devons travailler pour la génération de demain.