France Ô s'adresse essentiellement à la communauté ultramarine de l'Île-de-France. France Ô a une ligne trop élitiste. J'attends de la relation avec France Ô qu'elle soit plus pragmatique et réaliste.
À la création de France Ô, les chaînes locales ont exprimé leur hostilité car elles voyaient dans France Ô un concurrent direct absorbant des ressources budgétaires. Lors de la bascule annoncée vers le numérique, nous souhaiterions que les moyens dévolus à France Ô - la chaîne ayant un budget équivalent à celui d'une station d'outre-mer - soient réaffectés aux stations des chaînes La 1ère qui en ont besoin, notamment pour développer la co-production et la réalisation de documentaires qui pourraient être diffusés sur les chaînes grandes nationales. Le coût d'un documentaire transversal sur les sargasses par exemple ne saurait être absorbé aujourd'hui pas une seule station.
Concernant la formation, nous éprouvons des difficultés à pérenniser des relations avec l'université et les écoles de journalisme car la politique de réduction des effectifs ne permet pas l'embauche de jeunes malgré nos ambitions éditoriales pour le développement du numérique.