En effet, la volonté politique doit se traduire par des moyens. Or depuis 2017, nous avons beaucoup de mal à suivre les fonds consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes. Et les associations, sur le terrain, rament au quotidien, nous le voyons bien sur nos territoires : à moyens constants et compte tenu de la hausse de la demande, elles rendent moins de services. Peu de départements ont ainsi été dotés de la commission de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains qu'impose la loi de 2016.