Le rapport du conseil consultatif est divisé en trois grandes sections : la lutte contre les violences sexuelles et sexistes - groupe de travail dont je suis rapporteur -, l'accès à une éducation équitable et de qualité pour les filles, et l'émancipation économique des femmes et l'entreprenariat féminin. Ce dernier point fera l'objet de recommandations très concrètes. Des expertes du sujet composent le conseil consultatif. Je ne doute donc pas qu'il sera porté haut lors du G7. Certains États, comme les États-Unis, ont annoncé qu'ils s'engageraient davantage sur certains aspects, comme l'égalité salariale et l'émancipation économique des femmes.
Il faut souhaiter que les États-Unis finissent par s'engager pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Lors de la réunion des 13 et 14 juin, la sherpa américaine a dit que c'était une grande priorité. Nous savons que cette présidence aura une vision partielle du sujet, mais je reste favorable à ce qu'on tende la main à nos partenaires américains.
L'incarnation de ces sujets varie selon les États. La représentante des États-Unis par exemple, d'après mes recherches, n'est même pas fonctionnaire, mais vient d'une banque d'investissement en faveur des femmes. Au Japon, c'est un ministère transversal. La représentante allemande est l'équivalente d'une secrétaire d'État, sous la tutelle de la ministre de la famille. Il faut reconnaître à Marlène Schiappa son implication au niveau du Conseil consultatif et sa grande mobilisation dans la perspective du G7. Ce que nous attendons à présent, c'est l'atterrissage national.