La délégation sénatoriale aux droits des femmes envisage de poursuivre cette table ronde par une réunion, fin 2019, sur les violences faites aux femmes dans les conflits armés - qui font, donc, l'objet de recommandations dans les travaux du conseil consultatif.
Avec la déclaration de Dinard du 6 avril 2019, le G7 s'est saisi de ce problème. Ce texte appelle à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour « prévenir la violence sexuelle et sexiste dans les situations de conflit » et pour mettre en place une « démarche d'intervention centrée sur les personnes survivantes et les victimes notamment en répondant aux besoins de celles-ci et de ceux des enfants nés des violences sexuelles en période de conflit ».
La très grave question du viol comme arme de guerre a fait l'objet d'un rapport de la délégation en 2013. Hélas, six ans plus tard, l'actualité internationale nécessite une nouvelle réflexion de la délégation sur ce sujet. Je vous donne donc rendez-vous dans quelques mois pour aborder les viols de guerre et les besoins médicaux, juridiques, psychologiques des victimes ainsi que le rôle des femmes comme actrices des processus de paix, dans la logique de la résolution 1325 des Nations unies « Femmes, paix et sécurité ».
Le sommet de Biarritz, nous l'avons compris, n'est pas une fin en soi, mais sera le début d'une séquence politique forte. À charge ensuite, pour les décideurs, de faire respecter les lois en y mettant les moyens. Ces sujets doivent être portés par les hommes et par les femmes, pour le bien des hommes et des femmes.
Merci à vous tous.