Il nous a demandé de plaider sa cause auprès de l'administration d'à côté ! Les agents de son service sont si peu nombreux qu'ils n'ont pas la capacité d'intervenir...
Je n'ai pas beaucoup d'illusions sur le secteur de l'énergie, il faut regarder les conséquences pratiques. Je remercie tous les signataires de mon amendement sur le projet de loi relatif à l'énergie et au climat, mais lorsqu'on voit le sort des amendements du Sénat à l'Assemblée nationale, la présidente de la commission des affaires économiques m'a fait comprendre que je n'avais pas beaucoup de chances qu'il perdure dans le texte... Malgré tout, essayons de bouger.
L'application de la loi portant nouvelle organisation des marchés de l'électricité (NOME) coûtera 2,5 milliards d'euros, dont 600 millions d'euros seront payés par des industriels électro-intensifs. Nous pourrions demander à l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (Opecst), présidé par Gérard Longuet, une évaluation, pour savoir comment deux opérateurs électriques empochent 2,5 milliards d'euros - bientôt 4 milliards d'euros - tandis que les industriels contribuent sans toucher quoi que ce soit...
L'État va restructurer le nucléaire et l'hydraulique, et ce dossier échappe totalement au Parlement. Il y a eu une mission sur le prix de l'énergie et la réforme de l'Arenh. Mais aucune proposition du Gouvernement sur l'hydraulique lors du débat sur la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) n'a été suivie d'effet. Essayons de déposer une proposition de loi ! M. Jean-François Carenco s'est dit prêt à échanger avec notre rapporteure sur le sujet. Cela en vaudrait la peine...