Intervention de Majid Bensmaïl

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 21 janvier 2019 : 1ère réunion
Représentation et visibilité des outre-mer dans l'audiovisuel public — Déplacement au siège du pôle outre-mer de france télévisions

Majid Bensmaïl, représentant syndical de la CFDT :

Nous avons des chargés de production sur le site de Malakoff. Mais quand France Ô diffuse la Fed Cup, on nous alloue un chargé de production du siège, en doublon, au cas où les nôtres ne sauraient pas faire. Nous avons de grandes craintes pour notre avenir.

La fracture numérique est une vraie question. La bascule de France Ô ou des programmes ultramarins vers le numérique va poser des problèmes dans l'hexagone et plus encore dans les outre-mer. La difficulté de nos interlocuteurs à définir le numérique nous pousse à dire que la décision est prématurée. On ne sait pas ce qu'on va mettre, comment et qui va le faire, sur quelle plateforme. Il faudrait prendre son temps, faire les choses sereinement, avoir un projet qui tienne la route, consulter tout le monde.

Je voudrais évoquer le plan de rupture conventionnelle collective annoncé sur 1 000 équivalents temps plein (ETP). Le site de Malakoff comptait 511 salariés en 2011. Il n'en compte plus aujourd'hui qu'un peu plus de 300. Des services entiers quittent Malakoff pour le site EOS d'Issy-les-Moulineaux ou pour le siège, libérant ainsi de la place. Que fera-t-on de celle-ci ? Je n'ai pas eu de réponse à mes questions.

Il faudra également s'interroger sur la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC) de l'entreprise. La question de la GPEC de France Ô va se poser. Demain, que feront les salariés de Malakoff ? Aujourd'hui, on ne sait pas.

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