Nous avons évoqué avec le ministre jeudi les critiques que subit souvent France Ô.
Je me permets de vous lire un nouvel extrait du COM 2011-2015 « France Ô s'efforce de raconter de belles histoires, fait appel à l'empathie, à l'émotion, aux impulsions créatrices et à l'intelligence humaine. »
Qui a la responsabilité de cette rédaction ? Je le dis à nouveau : de qui se moquait-on ? Quelle a été la réelle ambition de France Télévisions pour cette chaîne?
Et si le problème ce n'était pas France Ô mais le manque d'ambition qu'on lui porte ?
Je parle d'ambition, mais je vous pose aussi cette question concrète : quel a été l'effort de France Télévisions pour promouvoir cette chaîne ?
Quelles annonces sur France 2 et France 3 pour relayer les programmes de France Ô ? Rien, si ce n'est l'annonce à 20 h 30 des programmes du soir sur l'ensemble des chaînes du groupe : quelques secondes.
Étiez-vous contraints sur ce point ?
Cette chaîne est dans l'hexagone une fenêtre sur les outre-mer, mais elle est aussi et surtout une passerelle, entre les outre-mer et l'hexagone et entre les territoires eux-mêmes. C'est une symbolique forte et nous avons aujourd'hui le sentiment, avec la décision précipitée du Gouvernement, qu'un grand gâchis est en train de se produire.
Mais quels sont les moyens de cette chaîne ? On nous parle de 25 millions d'euros. Est-ce exact ?
Cela représente 1,16 % du coût de la grille du groupe France Télévisions. Cela vous semble-t-il correspondre à la mission dévolue à cette chaîne ?
Concrètement, quelle économie produira la fin de la diffusion de France Ô sur la TNT ?