Les difficultés d'Alcatel l'ont conduit à fusionner avec l'américain Lucent en 2006, qui a été absorbé par Nokia en 2015. L'État avait alors obtenu un droit de regard en cas de cession par Nokia de l'actif très stratégique que constitue Alcatel Submarine Networks, spécialisé dans les câbles sous-marins de fibre optique - qui prend du retard, alors que les Chinois sont en train de consolider leur propre filière de câbles sous-marins. L'État voudrait qu'un acteur français rachète cette filiale, mais se heurte au refus de Nokia. Aurait-on pu éviter cela en prévoyant des garanties ? Que faudrait-il faire pour y remédier ? Nokia n'a pas non plus respecté ses engagements en matière d'emploi et de recherche et d'innovation.
Les concessions hydroélectriques, qui sont des outils stratégiques de gestion de l'eau et de l'énergie en France, vont sans doute, sur injonction de l'Europe, être mises en concurrence. Or, il serait important de protéger la gestion de l'eau des investissements étrangers. La législation française actuelle nous le permet-elle ?