Le dispositif d'intelligence économique a fait l'objet de nombreuses modifications depuis sa création en 2003. La dernière date du décret du 20 mars dernier relatif à la gouvernance de la politique de sécurité économique, en vertu duquel le directeur général des entreprises est également commissaire à l'information stratégique et à la sécurité économique et dirige un service spécifique. Celui-ci a notamment pour mission de contribuer à la détection et l'identification des opérations d'investissement étranger. Le caractère interministériel de ces travaux est garanti par un comité de liaison qui réunit l'ensemble des ministères et les services de renseignement, sous l'égide du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, rattaché au Premier ministre. Cette nouvelle architecture est-elle pertinente et suffisante à l'heure où la guerre économique bat son plein ?