J'y suis tout à fait favorable. Le ministère de l'Europe et des affaires étrangères doit se saisir de cette question. Depuis 1958, des actes forts ont été posés en ce sens : le vademecum relatif à l'usage du français dans les institutions européennes mais aussi le plaidoyer d'Erevan de l'OIF pour le français et le multilinguisme dans les institutions européennes vont dans ce sens.
Nos diplomates, nos fonctionnaires et nos élus européens doivent être linguistiquement exemplaires. De ce point de vue, on peut saluer l'action du Parlement européen où l'emploi du français résiste mieux qu'au sein de la Commission.