On a trop longtemps opposé la langue française aux langues régionales, avec des résultats catastrophiques ; certaines langues se trouvent en voie d'extinction ! L'article premier de l'arrêté du 17 novembre 2009 relatif aux missions et à l'organisation de la DGLFLF est particulièrement clair : la délégation « veille à inscrire les langues de France dans les politiques culturelles. Elle développe leur observation, encourage leur préservation et contribue à leur valorisation ».
La DGLFLF n'intervient pas dans les établissements scolaires mais j'ai pu voir, au sein de l'office public de la langue basque par exemple, que la réforme du baccalauréat posait de nombreuses difficultés en matière de langues régionales. Je préconise qu'une mission conjointe des ministères de l'éducation nationale, de la culture et de l'intérieur fasse des propositions pour améliorer le cadre actuel de l'enseignement bilingue. Enfin, n'oublions pas que la question des langues régionales se pose de manière encore plus cruciale dans les territoires ultra-marins.