Intervention de Antoine Karam

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 10 juillet 2019 à 9h35
Audition de M. Paul de Sinety délégué général à la langue française et aux langues de france

Photo de Antoine KaramAntoine Karam :

Claude Lévi-Strauss écrivait : « Un monde dans lequel ne serait plus parlée qu'une langue serait un monde d'une effroyable solitude ». « Aucune langue n'est sans le concert des autres », écrivaient Patrick Chamoiseau et Édouard Glissant. La Guyane a accueilli en 2011 le colloque sur le multilinguisme que vous avez cité. Ce territoire est en effet riche de 100 nationalités et d'une multitude de langues, dans un contexte régional où nos voisins parlent portugais, anglais, espagnol, néerlandais ... Nous avons demandé, au cours des débats sur le projet de loi relatif à l'école de la confiance, un statut pour les intervenants en langue maternelle. Mon intervention est un plaidoyer passionné en faveur des langues régionales : les reconnaître, c'est renforcer la langue française.

Permettez-moi à cette occasion de récuser le terme d'outre-mer, encore marqué par une vision trop colonialiste : pour moi, l'outre-mer, l'autre côté de la mer, c'est l'hexagone !

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