Non, car il aurait fallu réaliser la fusion de l’AFSSA et l’AFSSET, dont la nécessité reste d’ailleurs à démontrer, en prenant également en considération les autres agences. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ne mérite-t-elle pas, et d’autres agences avec elle, que l’on s’interroge, par exemple, sur les redondances, les enchevêtrements, et que l’on réétudie son périmètre ?
Une fois encore, madame la ministre, vous envisagez le problème par le petit bout de la lorgnette, si je puis m’exprimer ainsi.
Si l’on ajoute à cela le recours aux ordonnances, cela frise la provocation !
Vous réaffirmez avec constance que vous êtes contre les ordonnances mais que vous n’avez pas le choix, et vous semblez penser que cela suffit pour vous autoriser à recommencer encore et toujours. Mais non ! Nous ne sommes toujours pas d’accord avec le recours aux ordonnances, et encore moins dans ce cas précis et dans ces conditions.