Si vous le permettez, monsieur le président, je m’exprimerai assez longuement.
En effet, après nous avoir dit qu’il était impossible de décider l’interdiction du perchloroéthylène à une heure du matin, on restructure tout l’édifice de l’expertise française sans tenir compte du Parlement à une heure trente !
À mon sens, la confiance entre la société et les scientifiques passe par des agences d’évaluation véritablement indépendantes, dotées de moyens adéquats et d’un cadre déontologique adapté.
Tous les champs, qu’il s’agisse de la santé, de l’alimentation, de l’environnement ou du travail, doivent être couverts, et il faut tenir compte des pistes évoquées par les lanceurs d’alertes. C’est le minimum consensuel.
Madame la ministre, vous défendez à une heure trente du matin un amendement brutal qui percute toutes les réflexions en cours et qui ne fait aucun cas des observations des conseils d’administration. Au demeurant, l’Assemblée nationale ne l’a même pas vu, …