Nous y travaillons, à petite échelle, à Annemasse, en rassemblant dans le même dispositif l'ensemble des transports publics annemassiens et genevois, les VTC, les vélos et les parkings partagés : on prépare le voyage sur l'application, on choisit l'itinéraire, on réserve et on paie avec le téléphone mobile. Ce système a pour intérêt de décourager l'autosolisme, lequel a baissé de 20 % à Vienne par exemple. Nous participons également à l'application de covoiturage domicile-travail Klaxit, qui nous a été utile en période de crise, lorsque nous avons perdu 200 mètres de ballast du RER B, à Gif-sur-Yvette : 35 000 trajets en covoiturage ont ainsi été assurés en un mois. La présidente de région encourage ce type de mobilité qui permet de diminuer la congestion et la pollution que nous connaissons dans les grandes villes. Je rappelle que les transports en commun émettent 100 fois moins de gaz à effet de serre que les voitures.
Les Gafam sont très présents sur ce marché. Je redoute l'arrivée de pure players qui n'offriraient qu'un service digital déconnecté de l'opérationnel. La mobilité doit devenir « phygitale », à la fois physique et digitale.