Comme toutes les entreprises, nous avons subi des cyberattaques et travaillons de façon très étroite avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Jusqu'à présent, nous n'avons pas rencontré de problème majeur, mais il faut rester prudent au vu des attaques subies par de grands groupes. Nous avons accéléré les investissements en matière de cybersécurité : le plan en cours, qui s'étend jusqu'en 2020, représente près de 30 millions d'euros d'investissements pour augmenter notre niveau de résistance.
S'agissant du vélo, nous devrons nous mettre d'accord avec les collectivités locales pour mettre en place les infrastructures adaptées ; nous ne pouvons pas mettre de vélos sur des emprises qui ne nous appartiennent pas. Les décrets d'application seront importants pour définir ce que nous voulons offrir aux usagers. Souhaitent-ils simplement déposer leur vélo ou le faire de façon sécurisée ? La sécurisation nécessite des investissements et le maintien de micro-infrastructures. Il nous faut donc discuter du modèle économique. Le débat est ouvert avec Île-de-France Mobilités et nous voulons tous aller dans le même sens ; nous trouverons donc une solution.
Deux start-ups auxquelles nous avons permis de s'installer sur certaines emprises de la RATP offrent un service de réparation - et non de garde - de vélo. Ce service que nous avons trouvé intéressant est disponible dans dix gares.