Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous voici parvenus au terme de l’examen de ce texte.
Madame la ministre, la commission des affaires sociales n’avait encore jamais vécu une histoire aussi longue avec un ministre et son équipe, un ministre très attachant d’ailleurs, qui nous a témoigné beaucoup d’affection.
Je suis très heureux, chère Roselyne, que cela ait été avec vous, et en disant cela je pense traduire le sentiment général d’admiration et de respect que vous nous avez inspiré tout au long de ces quatre semaines.
Comme en amour, lorsqu’une histoire s’achève, c’est le moment de dresser un bilan pour se réjouir des aspects réussis et se promettre de rectifier ceux qui le furent moins.
Je suis très fier du travail accompli par notre commission, notamment par son rapporteur, qui fut exceptionnel de bout en bout. Je suis fier des membres de la commission des affaires sociales qui ont tous, sans exception, apporté, à un article ou à un autre, une pierre à l’édifice que nous avons construit en commun.
J’ai le sentiment que nous sommes parvenus tous ensemble à surmonter l’obstacle de cette nouvelle procédure d’examen des textes législatifs, que nous avons été les premiers à expérimenter. Autant dire que nous avons essuyé les plâtres !
Je souhaite que nos conditions de travail s’améliorent désormais, car elles furent les plus éprouvantes que nous ayons jamais connues : près de 1 500 amendements ont été examinés en commission, pas loin de 1 400 en séance ; c’est beaucoup. Peut-être pourrons-nous à l’avenir nous montrer plus sélectifs et donc plus efficaces.
Ce texte sur lequel le Sénat a su poser sa marque sera bientôt soumis à la commission mixte paritaire. Vous pouvez compter sur notre volonté de préserver le fruit de notre travail commun.
En conclusion, je souhaite saluer le président Gérard Larcher et nos huit vice-présidents, dont M. Claude Gaudin, présent durant cette dernière séance, qui ont tous pris leur part de ce travail éprouvant. Qu’ils en soient remerciés !