En effet, on a beaucoup parlé du téléphone grave danger (TGD) ces derniers jours, dans le cadre de la mobilisation contre les féminicides. À entendre le Gouvernement, cet outil serait peu utilisé. Mais je rappelle que pour que cet outil fonctionne bien, il faut qu'il y ait quelqu'un pour répondre à la femme menacée. Or cela induit des coûts et les tribunaux manquent de moyens pour rémunérer le personnel nécessaire à cette écoute.