Madame la ministre, je vous remercie d’avoir apporté ces précisions de manière particulièrement claire. Elles permettront, me semble-t-il, de calmer nombre d’inquiétudes que nous ressentons dans les départements.
Je prendrai l’exemple de mon département, le Val-de-Marne. Le président du conseil général s’est permis d’écrire à toutes les associations pour leur annoncer la suppression des financements, au nom d’une loi qui n’est toujours pas votée, et ce dès l’exercice de 2010, ce qui montre la portée tout à fait politique, pour ne pas dire « politicienne », d’une telle mesure.
Les informations que vous nous donnez vont nous permettre, me semble-t-il, de rétablir la vérité, et la plus large communication me paraît nécessaire à l’égard des maires, eux-mêmes fréquemment saisis. Ces derniers pourront ainsi, face à une entreprise à vocation tout à fait politicienne et donc sujette à caution, rassurer les associations sportives.
Les associations tant sportives que culturelles, qui réalisent un travail extraordinaire sur les territoires de nos communes, méritaient en effet d’être rassurées sur ce point.