Selon les données fournies par la direction générale de l’énergie et du climat, reprises dans le rapport de la commission des affaires économiques, entre 35 000 et 72 000 emplois nucléaires seront supprimés, en fonction des scénarios, entre 2017 et 2030. Madame la ministre, je vous invite vraiment à y réfléchir. Se contenter de ce que prévoit l’article 3, un accompagnement des salariés en seulement deux ou trois ans, n’est pas possible !
Les salariés de la filière sont extrêmement inquiets pour leur emploi. Même si je ne puis pas non plus soutenir l’amendement de M. Gay, parce qu’EDF ne peut pas être chargée de l’avenir de la sous-traitance, j’insiste sur la nécessité de prendre en compte cette problématique, en amont, pour les dix ou quinze ans qui viennent.
D’autres filières ont été évoquées, situées sur les mêmes territoires que les centrales, des filières d’avenir, comme l’hydrogène. Il faut travailler avec elles, ou sur le renouvellement des centrales, ou avoir le courage d’opter pour des EPR ou le projet Astrid. Mais c’est maintenant qu’il faut avoir le courage de décider !