Monsieur le sénateur, vous avez évoqué successivement deux sujets : le tracé de la future ligne à grande vitesse Paris-Normandie et le positionnement de gares dans le département de l’Eure, en particulier à Bernay.
L’amélioration des temps de parcours entre Paris, Le Havre, Caen et Cherbourg est effectivement l’un des enjeux importants de ce projet de ligne nouvelle Paris-Normandie. Notre pays a acquis aujourd’hui une expérience certaine en la matière.
Mais une ligne à grande vitesse doit être l’expression d’un véritable projet d’aménagement du territoire à une échelle plus vaste. Il s’agit d’offrir le service le plus adapté, pour répondre non seulement aux objectifs de mobilité, mais également aux exigences du développement territorial.
Réseau ferré de France a eu l’occasion de souligner ce point lors des différents comités territoriaux. C’est la raison pour laquelle Dominique Bussereau lui a demandé d’être particulièrement à l’écoute des collectivités locales, agglomérations, départements et régions, dans le cadre des nombreuses études préparatoires au débat public chargées d’examiner les différentes hypothèses possibles de tracés et de gares, tout en tenant compte, bien évidemment, des d’interventions, analyses et propositions telles que celle que vous venez de porter à notre connaissance, monsieur le sénateur.
Vous comprendrez qu’à ce stade, avant même que le débat public n’ait commencé, aucune option n’ait été retenue définitivement.
Le travail que doit conduire RFF, conformément aux orientations du comité de pilotage, permettra, au cours de l’été, d’élaborer différents scénarios qui devront répondre à la fois aux objectifs fixés, pour ce projet, par le Président de la République et aux fonctionnalités que les collectivités et les élus auront identifiées, comme vous venez de le faire, monsieur le sénateur.
Tels sont les éléments que M. le secrétaire d'État chargé des transports souhaitait vous communiquer.