Sauf que l’on se retrouve aujourd’hui dans une situation de blocage. Quel que soit l’amendement, il y a toujours une raison technique pour ne pas le voter. C’est un peu le drame de la rénovation en France.
Par rapport à ce que l’on a voté, si l’on met en place des moyens financiers d’accès facile pour tous les propriétaires, notamment modestes, avec des prêts à très longue durée, on règle la question. Il y a des solutions !
Évidemment, je suis d’accord avec Daniel Gremillet, tel quel, cet amendement présente beaucoup de problèmes. C’est un point de consensus entre nous. Le problème, c’est que l’on ne discute pas ici du volet financier d’accompagnement, notamment à cause de l’article 45 de la Constitution, comme l’a rappelé Jean-François Longeot. Il est là, notre problème !
Il faut donc absolument que l’on réussisse à définir entre nous, dans l’hémicycle, puisque l’on n’a pas eu le temps avant et que l’État ne nous a pas proposé de stratégie, une base de solution qui nous permette de répondre à une situation de fait inacceptable, même si, c’est vrai, il y a des difficultés techniques sur chaque proposition. Mais on ne peut pas se contenter de dire, sur chaque amendement, que c’est impossible pour telle ou telle raison. À la fin, le système ne marche plus.