Madame la sénatrice Christine Bonfanti-Dossat, Mme Élisabeth Borne ne pouvant être présente, elle m’a chargée de vous répondre… sans langue de bois !
Je tiens à vous assurer que l’État est pleinement mobilisé pour apporter une réponse aux enjeux que revêt, pour le territoire du Lot-et-Garonne, l’aménagement de la RN 21 entre Agen et Villeneuve-sur-Lot.
Les études de conception détaillée de la section La Croix-Blanche-Monbalen, d’une longueur de 7, 2 kilomètres, ont mis en évidence un fort surcoût, l’estimation initiale de 36 millions d’euros financée dans le cadre du CPER étant portée à 50 millions d’euros. Les services du ministère ont, en conséquence, cherché à optimiser le programme de l’opération de sorte que son coût reste compatible avec l’enveloppe disponible dans le cadre du CPER actuel.
Ce programme optimisé consiste, d’abord, à limiter la section neuve à deux fois deux voies à la création d’un créneau de dépassement au droit de Monbalen ; ensuite, à réaménager la section existante au sud de ce créneau ; enfin, à créer un giratoire au droit du raccordement sud de la déviation de La Croix-Blanche-Monbalen.
La signature, que vous évoquez, le 18 mars dernier, de la convention de financement est venue sceller l’accord des différentes parties sur ce nouveau choix d’aménagement, ouvrant ainsi la voie à la finalisation des études de conception détaillée.
Cette année, 2 millions d’euros seront affectés à l’opération. Un premier million d’euros permettra l’engagement du marché de maîtrise d’œuvre ainsi que la réalisation d’études géotechniques et topographiques nécessaires à la finalisation des études de conception détaillée ; l’autre million servira à la réalisation d’acquisitions foncières.
Les services de l’État sont ainsi pleinement mobilisés afin de mener à bien la réalisation des travaux de la section La Croix-Blanche-Monbalen de la RN 21.
Vous évoquez également un possible transfert de la RN 21 dans le Lot-et-Garonne au département. Le conseil départemental n’a pas fait part au ministère de son souhait d’effectuer un tel transfert, qui n’est pas envisagé à ce jour par l’État.
Si cette hypothèse devait être examinée, elle nécessiterait d’en définir précisément les conditions, notamment financières, lesquelles seraient directement inspirées des conditions mises en place dans le cadre de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales.