Madame la secrétaire d’État, je souhaite attirer votre attention sur la suppression de trains de nuit dans les territoires.
En Savoie, alors que deux TGV par jour ont été supprimés entre Paris et Chambéry, ainsi que trois allers-retours entre Milan et Paris en raison d’une coulée de boue, la disparition du train de nuit Paris-Bourg-Saint-Maurice en raison de sa non-rentabilité emporte de lourdes conséquences pour se rendre sur les territoires de montagne des Alpes du Nord, les places de TGV étant saturées en période de vacances et particulièrement onéreuses.
Il est essentiel de développer à la montagne le tourisme d’hiver, mais aussi celui d’été. Au-delà de l’aspect économique, il est une source importante de bien-être et de santé pour les familles et les jeunes urbains, qui apprécient particulièrement la pratique des activités de montagne.
Or un aller-retour en TGV depuis Paris coûte très, très cher, dès lors qu’on n’a plus droit aux cartes de réduction pour les jeunes : de 450 à 500 euros, voire davantage pour un couple. Résultat : les voyageurs préfèrent actuellement la location d’une voiture, moins chère.
À l’heure où les enjeux écologiques et économiques, mais aussi, je le répète, de santé, sont importants, il paraît indispensable de remettre en fonction de la ligne de nuit Paris-Bourg-Saint-Maurice. Aussi, je souhaite connaître la position du Gouvernement sur la possibilité d’une relance d’une desserte des territoires par des trains de nuit modernes.