Monsieur le sénateur Christophe Priou, le dramatique naufrage de la vedette de la SNSM survenu le vendredi 7 juin dernier aux Sables-d’Olonne restera dans nos mémoires, comme a pu en témoigner le Président de la République en se rendant sur place.
Vous l’avez mentionné dans votre question, l’État n’a pas attendu cette catastrophe pour renforcer son soutien à la SNSM : les moyens alloués par l’État ont triplé depuis 2015, pour s’établir à 6 millions d’euros en 2019.
Je vous confirme que l’État poursuivra cet effort en 2020 et au-delà. François de Rugy s’est aussi engagé à organiser une table ronde avec tous les bénéficiaires à la rentrée pour débattre du modèle financier de la SNSM et rechercher les solutions qui permettront de stabiliser l’association dans la durée.
Il importe en effet d’accompagner la SNSM pour renouveler sa flotte de canots, pour professionnaliser sa gestion technique et, comme vous l’avez souligné, pour renforcer les capacités de formation des 8 000 bénévoles.
Il faudra cependant veiller à préserver le modèle de la SNSM, fondé sur une double solidarité, le don et le bénévolat, qui sont indissociables et expriment avec force la solidarité des gens de mer.
La pérennité de la SNSM justifie donc l’engagement de tous : celui des usagers de la mer, des professionnels et des amateurs, des filières économiques qui bénéficient, parfois même sans le savoir, de ses services, mais également celui des collectivités locales qui ont la chance de disposer sur leur littoral d’un réseau de bénévoles engagés et mobilisés pour la sécurité en mer.
Je veux le réaffirmer, l’État sera aux côtés de la SNSM pour lui permettre de faire face à ces enjeux de modernisation.