Sans surprise, le Gouvernement est défavorable à cet amendement.
Nous avons réévalué la trajectoire pour ramener à 50 % la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique sur la base des analyses faites par RTE. Il s’est avéré assez rapidement que l’objectif de 2025 n’était pas tenable et que la trajectoire à l’horizon 2035 était crédible. Elle permet en effet d’accompagner la montée en charge des énergies renouvelables et la fermeture progressive de quatorze réacteurs, échelonnée entre 2020 – les deux réacteurs de Fessenheim seront fermés dès l’année prochaine – et 2035. Le présent amendement, dont l’impact n’a pas été véritablement étudié, est en contradiction avec ces orientations.