Madame la sénatrice Monique Lubin, je vous remercie pour votre question, qui me permet de m’exprimer devant les parlementaires après la remise des préconisations du haut-commissaire à la réforme des retraites au Premier ministre et à moi-même, ce matin, devant les partenaires sociaux.
Les recommandations de Jean-Paul Delevoye sont, vous le savez, le fruit d’une très longue concertation, à la fois citoyenne et avec les partenaires sociaux ; la qualité de cette concertation a été soulignée par tous les acteurs ce matin.
Il s’agit bien de recommandations : les propositions de M. Delevoye seront soumises au débat et serviront de base à la concertation qui s’ouvrira, dès la rentrée, afin de préparer le futur projet de loi.
Il ne m’appartient pas, à ce stade, de me prononcer sur telle ou telle proposition du haut-commissaire. Ce dont nous sommes convaincus aujourd’hui, c’est que, demain, le système universel sera plus juste, puisqu’il ouvrira les mêmes droits pour tous. L’équité et la justice sont les deux mots d’ordre de ce système universel des retraites : un euro cotisé vaudra la même chose pour les salariés, les fonctionnaires, les commerçants, les agriculteurs.
Plus lisible, le système universel s’adaptera aux carrières futures, chaque euro cotisé donnant des points ; il sera également plus solidaire, puisqu’il ouvrira des points lors des périodes de maladie, de congé maternité et de chômage.
La deuxième étape de la concertation s’ouvre à présent, sur la base des propositions du haut-commissaire à la réforme des retraites ; elle se fera avec les parlementaires, les partenaires sociaux et avec nos concitoyens.