Ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur.
Je m’étonne que, en réponse à la question de notre collègue, M. Nunez affirme : il ne s’est rien passé. De fait, dimanche 14 juillet, jour de fête nationale, de nombreuses villes françaises ont connu en guise de bouquet final un bien triste spectacle : en marge de scènes de liesse et de joie bien compréhensibles, le fait d’amateurs de sport, des bandes organisées ont fait basculer un moment heureux et sympathique dans des excès qui heurtent et meurtrissent.
Violences matérielles, violences symboliques, violences verbales et même violences physiques à l’encontre des forces de l’ordre : on ne peut pas dire qu’il ne s’est rien passé !