… ou fuyant la misère.
Beaucoup d’entre eux vivent actuellement dans des conditions indignes. Cela se passe à Paris, mais aussi à Rennes, à Bordeaux, à Lille, à Nantes, à Saint-Denis, à Toulouse, et ailleurs encore.
Le 23 avril dernier, les maires de ces villes ont interpellé ensemble le Gouvernement pour réclamer le renforcement des dispositifs d’accueil des réfugiés.
Bien sûr, les municipalités mettent en place, avec les associations, des mesures humanitaires d’urgence et des accueils de jour. Je veux d’ailleurs ici remercier et saluer l’ensemble des acteurs qui s’engagent à leurs côtés.
Mais ces mesures d’urgence ne peuvent pallier l’absence de l’État. Elles n’exonèrent pas le Gouvernement de sa responsabilité de prendre en charge durablement et d’héberger tous ceux qui dorment à la rue ou dans des campements de fortune.
Alors que, depuis des mois, la situation est dramatique dans le nord de Paris, autour de la porte de la Chapelle, votre silence et votre passivité sont inacceptables, car l’accueil et la mise à l’abri des réfugiés relèvent de la compétence du Gouvernement !
Alors, monsieur le secrétaire d’État, j’ai deux questions. Quand l’État assumera-t-il enfin pleinement ses responsabilités ? Quand votre Gouvernement mettra-t-il fin à une situation indigne de notre pays et des valeurs de la République ?