Intervention de Didier Guillaume

Réunion du 18 juillet 2019 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Agriculture

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Ce Gouvernement maîtrise la dépense publique. Certaines oppositions nous le reprochent d’ailleurs, nous accusant de trop maîtriser les dépenses publiques et de ne pas dépenser assez dans le domaine social. Mais je sais que ce n’est pas votre cas, monsieur le sénateur !

La volonté du Premier ministre au cours des arbitrages budgétaires a été, cette année encore, de rendre possible un budget de l’agriculture en augmentation. Cette augmentation est certes limitée, mais elle existe, ce qui ne défavorise en rien les actions menées pour l’agriculture.

L’épargne de précaution, qui s’élève à 150 000 euros par agriculteur, est maintenue, de même que le TO-DE, au sujet duquel nous nous sommes battus ensemble : 500 millions d’euros sont pérennisés. Nous allons faire en sorte de maintenir l’exonération totale de TICPE sur le gazole non routier, soit 1, 2 milliard d’euros pour l’agriculture.

J’en viens maintenant aux arbitrages budgétaires qui ont été rendus. Vous ne disposez évidemment pas encore de la répartition des crédits au sein du ministère de l’agriculture, puisque les lettres de cadrage ne sont pas encore arrivées. Nous aurons ce débat ensemble, en commission, à l’automne.

J’ai rencontré le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture pour lui annoncer que, dans le cadre des arbitrages globaux, les recettes de l’APCA seraient diminuées.

Pourquoi en a-t-il été décidé ainsi ? C’est parce qu’il est un sujet essentiel aujourd’hui, monsieur le sénateur : le revenu des agriculteurs. Aujourd’hui, les agriculteurs ne gagnent pas leur vie ; même après les États généraux de l’alimentation, le compte n’y est pas.

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