Je souhaite obtenir des éclaircissements plus précis, en complément de la question de ma collègue Émilie Cariou sur la contamination de la Loire, observée et démontrée suite aux mesures citoyennes de l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (ACRO), qui incluent des mesures de l'eau de la Loire et de l'eau potable du robinet à Châtellerault. Les contrôles réalisés par le producteur et le distributeur d'eau ont-ils failli ? Ces derniers ont-ils oublié d'examiner un aspect ? Ces mesures élevées de tritium dans la Loire et dans l'eau potable ont été effectuées à l'aval du grand bassin de la Loire, en aval de cinq stations nucléaires. Comment peut-on faire la part des choses entre ces cinq stations nucléaires, sachant que ces mesures ont été publiées le jour où s'ouvrait à l'Assemblée nationale le débat parlementaire sur la loi énergie et climat, avec un article premier qui dessine la trajectoire du futur en matière de diminution du nucléaire ? Nous avons vraiment besoin d'être éclairés.