S'agissant d'un système de certification, il me semble que l'association April n'a pas cette vocation-là.
Concernant le manque d'information relative aux logiciels libres que vous regrettez, nous devons porter notre attention vers l'éducation des jeunes. Il faut leur apprendre ce qu'est un logiciel libre, mais aussi insister sur son importance. Toute la population n'est pas constituée d'informaticiens ou d'experts en informatique, mais chacun gagne à être formé sur le principe des logiciels libres, la nécessité d'avoir un recul critique sur l'outil informatique, et la possibilité de collaborer au savoir commun par ces technologies... Prenons l'exemple de la presse : si tout le monde n'a pas vocation à devenir journaliste, la liberté de la presse est un principe qui protège et bénéficie à l'ensemble des citoyens.
La mise en place d'une labellisation me semble une entreprise délicate, en raison de la difficulté à dégager des critères pertinents autres que les quatre critères de base du logiciel libre que je vous ai exposés.
Un autre aspect essentiel en termes de souveraineté est celui de la mémoire et de l'archivage : format ouvert et logiciels libres sont des garanties de pérennité des services.