Un tel comportement est totalement illégale au regard des dispositions du RGPD En effet, l'utilisateur ne donne pas un consentement libre et éclairé lorsqu'il doit accepter que ses données soient collectées comme condition pour accéder au service. Cette analyse est d'ailleurs partagée les régulateurs et ressort des lignes directrices de la CNIL.
Par ailleurs, les ministères déboursent des sommes colossales pour s'équiper en logiciels fermés... mais à quel prix ? Certes, on l'a dit, la praticité pour l'usager est importante dans les administrations, mais si cet argent était utilisé pour la formation des personnels et pour des logiciels libres, cela serait bien moins coûteux Cela permettrait de modifier ledit logiciel pour l'adapter directement à ses besoins, voire pour changer facilement de prestataire tout en ayant des effets bénéfiques sur l'ensemble du système. En réalité, il s'agit d'un enjeu de nature politique.
J'insiste aussi sur le fait que les logiciels propriétaires fonctionnent sur la base d'un code fermé. Dès lors, nos administrations ne sont pas en mesure de savoir réellement ce qui se cache derrière - conformité aux annonces, voire présence de portes dérobées. Nous ne voyons que ce que l'entreprise est disposée à révéler.