La question du logiciel libre est intimement liée à celle de la souveraineté. Même au sein de l'association Cigref, qui regroupe les DSI des grandes entreprises et administrations publiques autour de la question du numérique, et dont les membres étaient traditionnellement divisés en groupes de travail selon leur choix de fournisseur - par exemple le groupe Microsoft, le groupe Oracle ou le groupe Google - un groupe spécifique sur le logiciel libre a récemment été mis en place tant cette question est cruciale.
Une illustration personnelle et concrète de l'importance de l'interopérabilité : J'avais moi-même tenté d'organiser mon activité professionnelle sous l'égide d'un logiciel libre. J'ai été contraint d'abandonner l'expérience en raison des dysfonctionnements observés dans ma communication avec certains clients qui ne parvenaient pas à lire mes fichiers. Le logiciel en tant que tel fonctionnait parfaitement bien, mais les interactions avec mes partenaires professionnels étaient parfois délicates.