L'Inria est l'un des principaux centres de recherche français dédiés aux sciences du numérique, de l'informatique et aux mathématiques, souvent à l'interface d'autres disciplines. Il compte environ 200 équipes de recherche, en général communes avec des partenaires académiques, qui impliquent plus de 3 000 scientifiques. En outre, il travaille avec de nombreuses entreprises et il a accompagné la création de plus de 160 start-up.
Par la position qu'il occupe, l'Inria est un acteur essentiel de la recherche dans le domaine des technologies de souveraineté nationale. Il participe notamment à la mission interministérielle relative à la blockchain, ou technologie de registres distribués, avec l'institut Mines-Télécom et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Cette mission rendra ses conclusions en novembre prochain. Elle a pour but de permettre à la France de jouer un rôle d'influence à l'échelle internationale dans ce domaine.
En outre, en matière de cybersécurité, l'Inria a développé avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) un étroit partenariat dont vous nous expliquerez l'ambition.
Pour l'ensemble de ces raisons, il nous a paru intéressant d'entendre votre conception de la souveraineté numérique et votre appréciation des politiques publiques menées en la matière.