Il faut tenir compte de la diversité des acteurs et des situations. Chaque État s'emploie à tenir ses propres lignes industrielles. Avant tout, la France doit assurer une bonne coordination de l'ensemble de ses acteurs. Ces derniers sont tous de bonne volonté, mais il faut faire vivre la position française. Ensuite, en procédant par cercles concentriques, les positions européennes sont à construire selon les domaines. Pour l'intelligence artificielle, les efforts de coordination nationaux et européens sont engagés. En tant que Français et Européens, nous devons impérativement agir en ce sens.
Enfin, l'action de l'Inria est très largement décentralisée : six de nos huit centres de recherche sont situés en dehors de l'Île-de-France - Grenoble, Nancy, Lille, Bordeaux, Rennes et Nice -, et leur dynamique s'inscrit pleinement dans celle des grands campus universitaires où ils sont présents. Mais je ne peux parler que des centres de recherche où opère l'Inria.