Intervention de Brune Poirson

Réunion du 24 septembre 2019 à 21h30
Lutte contre le gaspillage et économie circulaire — Article 2, amendement 327

Brune Poirson :

L’indice de réparabilité a pour objet d’informer le consommateur de la réparabilité d’un produit, c’est l’évidence. Le but est d’aider le consommateur à faire un choix éclairé. En effet, si nous voulons tendre vers une économie dite « circulaire » et atteindre les objectifs dont nous avons débattu ensemble – il me semble que les grands principes faisaient l’unanimité –, c’est-à-dire tendre vers une économie fondée sur la réutilisation, la réparabilité et le réemploi des produits, et aller au-delà du « tout-jetable », alors il faut donner un maximum de moyens au consommateur pour qu’il puisse faire des choix éclairés.

Le consommateur a besoin de savoir ce qu’il consomme. Non seulement il le souhaite, mais, vous le savez tout comme moi, il manifeste parfois un manque de confiance vis-à-vis de certains industriels ou de certaines institutions comme celles que nous représentons.

Les consommateurs ont besoin de connaître le détail de la méthodologie ayant permis de construire l’indice de réparabilité. C’est un gage de confiance que nous leur devons et sur lequel nous pouvons nous engager. Les consommateurs ont raison de vouloir tendre vers une société du réemploi et vers des produits réparables. Il est indispensable qu’ils aient accès aux critères de la notation qui est au fondement de l’indice de réparabilité. C’est une question de cohérence, de transparence et d’accès aux objectifs que nous nous sommes fixés, ceux d’une société dans laquelle tout est réparable et réemployable.

J’émets donc, sans surprise, un avis défavorable sur l’amendement n° 327 rectifié.

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