Monsieur le professeur, on se trouve confronté à une pénurie de moyens. Or ceci nécessite une certaine lisibilité. Lors de l'examen de la loi santé, au début de l'été, les différentes propositions que nous avons émises concernant le secteur de la psychiatrie n'ont pas été retenues par la ministre, qui nous a indiqué qu'elle en ferait d'autres en la matière. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Par ailleurs, j'aurais souhaité que vous nous apportiez des précisions sur la politique actuelle du Gouvernement en matière d'alcool. Il ne me semble en effet pas toujours trancher, notamment concernant la politique à mener à propos de la consommation d'alcool chez les jeunes. Le Sénat a adopté des mesures en la matière, que le Gouvernement n'a pas reprises. La ministre nous a annoncé des propositions, mais nous n'en avons pas entendu une seule.
S'agissant de la lutte contre la drogue, beaucoup d'annonces ont eu lieu du côté du ministère de l'intérieur, alors que la parole du ministère de la santé était beaucoup plus difficile à cerner - mais sans doute était-ce en attendant les orientations concrètes de la ministre...