Sans parler de sa mise en œuvre, qui serait très complexe, cette proposition va à l’encontre de l’approche retenue par le Gouvernement, qui entend développer l’affichage de la réparabilité, et non pas celui de la durée de vie, notion plus subjective que nous devrons impérativement tenter de définir à l’avenir.
Nous avons lancé des expérimentations et sommes donc loin d’être opposés à un tel dispositif. Cependant, en l’état actuel des connaissances techniques et des travaux en matière de méthodologie, une mise en œuvre progressive, d’abord limitée à cinq catégories de produits avant d’être étendue en fonction des retours d’expérience, nous semble préférable. Le sujet étant très technique et les mesures très difficiles à établir précisément, j’émets, à ce stade, un avis défavorable sur l’amendement.