Quoi qu’il en soit, notre conférence des maires fonctionne bien. Les transferts de compétences ne sont décidés qu’après l’avis unanime de la conférence des maires. Cette dernière mène également des travaux de prospective et gère l’amicale des maires.
D’ailleurs, le président de cette amicale copréside la conférence des maires : membre du bureau exécutif, il prend part au vote. Vous voyez, il s’agit là d’un exemple original. Il est peut-être peu reproductible, mais il est tout à fait représentatif de l’esprit de subsidiarité.
Ainsi mise en œuvre, la conférence des maires joue un rôle positif ; si, dans une intercommunalité regroupant peu de communes, l’ensemble des maires siège au bureau, elle n’est pas nécessaire, bien sûr. À ce titre, nous avons d’ailleurs déposé un autre amendement.