Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, j’aurais aimé ne pas avoir à reprendre la parole dans cet hémicycle après une nouvelle frappe de l’islam radical. Malheureusement, l’histoire bégaie.
Après Paris, Nice, Magnanville, Saint-Étienne-du-Rouvray, Marseille, Strasbourg, Toulouse, Carcassonne, Trèbes, c’est au cœur d’un service antiterroriste qu’un islamiste a tué.
Nous pensons bien sûr aux quatre policiers lâchement assassinés, à leurs familles et à l’ensemble de leurs collègues endeuillés.
Le Président de la République parle de bâtir une société de vigilance. Est-ce à dire qu’il entend exonérer sa propre responsabilité et qu’il veut faire porter injustement une part de responsabilité aux Français ?