Or ce qui s’est passé à la préfecture de police de Paris est la conséquence d’une longue dégradation, de compromis et de la chape de plomb que fait peser dans l’espace public le politiquement correct. Ce n’est pas en jetant à la figure de ceux qui s’inquiètent du désarmement moral de notre société et de sa communautarisation le qualificatif « islamophobe » que nous gagnerons cette guerre. C’est au contraire en refusant de tolérer toute manifestation, tout signe de ce qui conduit à la radicalisation des esprits et qui l’annonce que nous nous protégerons.
Vos mots ne suffiront plus, et ce sont vos actes, désormais, qui seront jugés.
Monsieur le Premier ministre, allez-vous vraiment vous attaquer au terreau de l’islamisme et à toutes les formes de communautarisme ?