Dans ce contexte, le seul souhait de la France est que les Algériens trouvent ensemble les chemins d’une transition démocratique.
C’est ce que nous espérons pour l’Algérie, compte tenu de la densité et de la profondeur des liens humains qui nous rattachent à ce pays. M. Jean-Yves Le Drian a récemment eu l’occasion de le dire à son homologue algérien, M. Sabri Boukadoum, lorsqu’il l’a rencontré à l’Assemblée générale des Nations unies.
Nous avons confiance dans l’esprit de responsabilité, de civisme et de dignité qui prévaut depuis le début des manifestations et qui suscite l’admiration. Nous sommes attentifs à ce que cet esprit puisse continuer à s’exprimer pacifiquement, dans le respect de la liberté d’expression et de manifestation. Il n’y a qu’une solution : le dialogue démocratique. Nous continuerons à nous tenir aux côtés de l’Algérie et des Algériens, dans le respect et l’amitié qui président à nos relations.