Le ministre chargé du tourisme suit l’autorité préfectorale. En tout cas, il ne viendrait pas à l’esprit d’un ministre normalement constitué de passer outre pour de mauvaises raisons – vous avez d’ailleurs vous-même exercé cette fonction.
Je vous propose collectivement, puisque nous sommes des militants de la proximité, d’y faire droit de manière très concrète dans ce cas de figure.
Au fond, s’agissant de la signature préfectorale, il y a du pour et du contre, monsieur le président de la commission, mais elle se fait de toute manière par délégation d’un pouvoir central, puisque c’est de la déconcentration. On n’abîme pas ce label, il n’est pas galvaudé, précisément parce que les autorités préfectorales y veillent.
En tout cas, lors d’un prochain déplacement aux quatre coins de la métropole et surtout – et je m’adresse à vous, madame Conconne, mais également à M. Antiste – dans un territoire ultramarin, j’aurais du mal à expliquer que je connais mieux que vous, depuis Paris, les réalités locales.
Je réaffirme, sans aucune forme de malice, cette vérité qui est, à mon avis, importante, parce qu’elle préfigure des travaux à venir que nous aurons à mener, non pas sur la décentralisation et la différenciation, mais sur la déconcentration.