Intervention de Alain Marleix

Réunion du 19 janvier 2010 à 9h30
Questions orales — Réalisation du futur hôtel de police de gap

Alain Marleix, secrétaire d’État à l’intérieur et aux collectivités territoriales :

Monsieur le sénateur, vous avez interrogé M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur le calendrier de réalisation du futur hôtel de police de Gap. Je me trouvais dans cette ville voilà quelques semaines, à l’occasion du congrès de l’ANEM, l’Association des élus de la montagne, ce qui m’a permis de me rendre compte par moi-même de la situation.

Comme vous le savez, les services de police de Gap sont actuellement installés au sein de la cité administrative Desmichels, propriété de l’État, dans des locaux qui présentent un bon état général, mais dont la superficie est effectivement très insuffisante. Le projet envisagé vise à regrouper l’ensemble des services sur un site unique et à améliorer les conditions de travail des fonctionnaires de police.

L’État a ainsi acquis en 2007 auprès de la ville de Gap une emprise d’une superficie de 5 600 mètres carrés, échangée contre une emprise domaniale attenante à la cité administrative. L’étude de programmation se poursuit actuellement, car elle doit faire l’objet d’une réactualisation pour tenir compte d’une modification en cours des documents d’urbanisme et intégrer les besoins engendrés par la création du service départemental d’information générale, le SDIG, et de la direction départementale du renseignement intérieur, la DDRI.

Un dernier point d’urbanisme reste cependant en suspens. Il concerne le retrait d’un droit accordé à titre précaire et révocable à la copropriété voisine et autorisant la présence de châssis en pignon du bâtiment adjacent. Ces ouvertures, qui provoqueraient des vues directes sur la cour du service, ne peuvent en effet être maintenues, car elles sont contraires aux règles de sécurité d’un commissariat. La mairie, saisie par le Secrétariat général pour l’administration de la police, le SGAP, a demandé au syndic de copropriété l’obstruction de ces ouvertures. Bien que relancé à plusieurs reprises, celui-ci n’a pas, à ce jour, fait connaître sa réponse. Peut-être le sénateur des Hautes-Alpes pourrait-il, en « mettant un peu de pression », obtenir une réponse plus rapide ?…

En raison de l’état actuel du dossier, le projet d’hôtel de police de Gap n’a pu être inscrit au schéma immobilier de la police nationale pour 2010. Toutefois, monsieur le sénateur, M. le ministre de l’intérieur sait tout l’intérêt que vous portez à ce dossier, que vous lui avez signalé à plusieurs reprises. Il sera pris en compte, soyez-en sûr, au sein d’une programmation immobilière ultérieure, en fonction de son état d’avancement et du contexte budgétaire du moment.

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