Si vous n’avez pas compris mon amendement, je n’ai pas non plus compris ce que vous venez de me dire, sauf à y voir de la posture et du mépris. Mais ce n’est pas grave, car on ne va pas rouvrir ce soir les débats sur la loi NOTRe.
Tout d’abord, ce n’est pas l’Insee qui décide de ce que nous devons faire ou non.
Ensuite, il est heureux que le service public se soit développé avant même l’apparition de l’intercommunalité dans notre pays ! Dès l’après-guerre, on a su amener l’électricité jusqu’à la ferme la plus isolée grâce à un système de péréquation. La question du développement du service public, pour répondre aux besoins des populations, n’est donc pas liée à l’intercommunalité.
Je veux bien que l’on dise qu’il faut défendre l’intercommunalité pour protéger les services publics. Mais je ne crois pas que notre souhait de remettre en cause la loi NOTRe et ses conséquences, même pour 10 % des intercommunalités existantes, soit de nature à fragiliser les services publics dans ce pays. Je n’accepte pas ces sous-entendus. Sur cette question, nous n’avons pas de leçons à recevoir de votre part !