Une chose m'étonne : on a l'impression que, dans votre arsenal, il n'y a pas d'intervention possible hors d'une procédure disciplinaire. Pour neutraliser un individu manifestant des signes clairs de radicalisation, on ne peut donc pas agir au nom des raisons de service ? Le service dans lequel travaillait l'individu dont nous parlons, qui est un service sensible, n'est pas le seul à avoir besoin d'informaticiens...
Attentat après attentat, nous durcissons le code pénal et autorisons ou généralisons des moyens d'investigation de manière parfois contestable : pendant ce temps, que se passe-t-il au niveau des services centraux ? Ont-ils été réorganisés ? On a l'impression que tout est resté immuable... Mais sans doute les ministres vont-ils me rassurer.