Intervention de Bernard Delcros

Réunion du 15 octobre 2019 à 9h30
Questions orales — Ligne aurillac-bretenoux-biars-brive

Photo de Bernard DelcrosBernard Delcros :

Madame la secrétaire d’État, ma question porte sur l’avenir des lignes de chemin de fer dans le Cantal, plus généralement en Auvergne et dans le Massif central. Pour illustrer mon propos, je prendrai l’exemple de la ligne Aurillac-Brive, qui irrigue trois départements, le Cantal, la Creuse, le Lot, couvre trois régions et participe à la mobilité et à l’attractivité dans les territoires traversés.

Force est de constater que cette ligne n’a pas bénéficié de l’entretien qui lui aurait permis de se maintenir à un niveau normal de fonctionnement. Elle s’est dégradée au fil du temps, au point que la vitesse y est maintenant limitée à 55 kilomètres par heure. Si des travaux importants, chiffrés à environ 40 millions d’euros, ne sont pas réalisés dans les deux ou trois ans à venir, la ligne sera « suspendue », selon le terme officiel, autant dire fermée.

Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, interrogées, nous répondent qu’elles sont en attente de l’engagement de l’État. Or, au vu de l’état de la ligne, une position d’attente équivaut à une décision de fermeture.

Mes questions sont simples, madame la secrétaire d’État : le Gouvernement envisage-t-il la fermeture de cette ligne ? Si oui, il faut le dire, car l’échéance est proche. Si non, quand les crédits nécessaires à la réalisation des travaux seront-ils débloqués afin de sauver la ligne ?

Quelle est la position de l’État et la stratégie du Gouvernement sur les petites lignes du Cantal – j’ai parlé d’Aurillac-Brive, mais je pourrais évoquer Neussargues-Béziers, la ligne de l’Aubrac – et plus généralement sur l’avenir des petites lignes de l’Auvergne et du Massif central ?

Je vous remercie pour votre réponse, madame la secrétaire d’État, que j’espère précise et concrète.

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